Manifestation le 14/6 à Bobigny

Actuellement, dans l'ancienne clinique Michelet désaffectée à Bondy, 152 personnes (femmes, hommes et enfants) subissent des conditions d'habitat indignes. Comme des milliers d'autres travailleurs et travailleuses en région parisienne, français ou immigrés, avec ou sans papiers, ils logent dans des conditions inacceptables.

Leur situation est aggravée pour nombre d'entre eux par le fait qu'ils sont sans-papiers, alors qu'ils travaillent, paient des impôts et vivent ici depuis de nombreuses années et que leurs enfants sont scolarisés dans l'école du quartier.

Cela permet au propriétaire de la clinique de leur imposer des loyers allant jusqu'à 600 euros/mois pour 15m2, en toute impunité. Et la clinique compte 50 chambres ! Faites le calcul ! Cette situation perdure depuis des années et elle n'est pas isolée : des propriétaires sans scrupule s'enrichissent sur le dos de milliers de travailleuses et de travailleurs sans-papiers.

Face à ce constat, l'association des résidents de Michelet-Bondy (ARM-B) et le comité de soutien réunissant des associations, organisations syndicales et politiques, considèrent que seule la régularisation de l'ensemble des résidents de l'ancienne clinique Michelet à Bondy permettra d'éradiquer ce fléau et de tirer les résidents des griffes du marchand de sommeil. Seule la régularisation des l'ensemble des résidents sans-papiers ouvrira la possibilité d'un relogement de l'intégralité des familles.

L'association des résidents de Michelet-Bondy et le comité de soutien ont donc déposé collectivement des dossiers de régularisation.

La préfecture de Seine Saint Denis, quant à elle, a répondu à cette demande par une série de refus avec Obligation à quitter le territoire français.

Cette décision ne peut que conforter l'activité des marchands de sommeil en Seine Saint Denis et, en cas d'expulsion, jettera des familles entières à la rue.

Au lieu de poursuivre les escrocs, on expulse les victimes !

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 Ensemble, exigeons :
- le ré-examen des dossiers des résidents ayant fait l'objet d'un refus, et leur régularisation ;
- la régularisation de l'ensemble des résidents sans-papiers de Michelet-Bondy, seule à même de permettre d'en finir avec le logement indigne ;
- Le relogement de l'ensemble des résidents de l’ancienne clinique.

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